l’ abbaye de beauport

Un site incontournableSoyez curieux de nature ! Profitez des multiples visites et manifestations pour découvrir toutes les richesses de l’abbaye de Beauport.En 1992, le Conservatoire du Littoral acquiert l’abbaye et le domaine de Beauport pour mieux protéger l’histoire et la beauté des lieux, de ses paysages et de son environnement. Débutent alors 20 ans de travaux, en étroite collaboration avec le département des Côtes d’Armor en charge des actions de conservation du monument historique. Aujourd’hui, ces actions se conjuguent à une riche vie culturelle.Tout au long de l’année, découvrez le site grâce à des visites et des temps forts laissant une large place à l’émotion et à l’étonnement. Beauport renoue également avec la tradition intellectuelle des abbayes, en s’inscrivant dans une démarche de pensée et d’échange sur le rapport Homme-Nature.

https://abbayebeauport.com/fr/

Le musée de la mer

Le musée de la mer est installé depuis 1990 dans une ancienne sécherie de morues construite vers 1880, à l’apogée de la pêche que pratiquaient les Paimpolais à « Terre Neuve » et à « Islande ».

Utilisé par la suite comme menuiserie, puis comme voilerie, ce bâtiment est aujourd’hui le lieu d’exposition du patrimoine maritime local, où se côtoient tous types de marines, tant nos concitoyens, au cours des périodes successives, ont su s’adapter aux évolutions économiques.

Le musée de la mer retrace la grande époque des Terre-Neuvas. Depuis 2005, le fonds fixe du musée traite de la vie des « Islandais », de la pêche « à Islande », puis évoque quelques aspects maritimes dont les Paimpolais ont été les acteurs-témoins au cours des 19ème et 20ème siècles.

Comme dans toute cité maritime, de nombreux Paimpolais firent carrière dans la marine marchande française.

Un hall est dédié à ce type de navires, du voilier jusqu’aux vaisseaux contemporains, en passant par les paquebots.

Le Musée est actuellement fermé pour travaux
En savoir plus : http://museemerpaimpol.fr/

 

 

La vapeur du Trieux

La Vapeur du Trieux, train touristique, tracté par une locomotive à vapeur, assure pendant la saison de mai à septembre des trajets aller-retour sur la ligne ferroviaire de Paimpol à Pontrieux. Son exploitation est gérée par la société des Chemins de Fer et Transport Automobile.

Classée monument historique, la locomotive et ses wagons d’époque sillonnent la voie de chemin de fer le long de l’estuaire du Trieux.

Après deux ans d’arrêt dû au mauvais état de la voie et grâce à sa réfection totale depuis septembre 2016, la vapeur du Trieux va reprendre son activité à compter du 29 avril 2017.

Les églises et chapelles

Église de Kérity

En 1856, le bourg de Kérity (aujourd’hui, le Vieux Bourg à Sainte-Barbe, près de Plouézec) est transféré au village du Terron, là où il se trouve aujourd’hui.
L’Evêque de Saint-Brieuc juge alors indispensable de bâtir une nouvelle église qui soit au centre de la population (l’ancienne église se trouvait à 300 mètres environ de la chapelle Sainte-Barbe).
La première pierre est posée le 21 mars 1859 ; les travaux démarrent pour s’arrêter et ne reprendre qu’en 1862 sous la direction de l’architecte M. Guépin.
Les pierres viennent de l’Ile Grande et sont taillées sur place ; la vieille église déjà désaffectée fournit celles du presbytère.

L’église est achevée et bénie en 1863. En 1890 est construite la flèche de l’église. En 1899, d’importants travaux d’embellissement et de conservation sont réalisés. En 1908 est aménagée la tribune (galerie supérieure s’ouvrant sur l’intérieur d’un édifice).

Le pardon a lieu chaque année le 15 Août.

 

Église de Paimpol

Le 31 Décembre 1899, Henri Fromal, Curé de Paimpol, annonce à ses Paroissiens son projet de construire une nouvelle église à Paimpol. Après bien des tribulations, la nouvelle église est terminée en 1914. En 1932, on y célèbre le centenaire du vœu du choléra (pour en savoir plus, allez voir les Vierges du choléra (mises en place en 1849) sur le parcours en ville…) et on fête la consécration de l’église. A cette occasion est érigé un maître-autel, orné de motifs maritimes en bronze doré.

En 1944, le Curé de Paimpol, Guillaume Thos, fait le vœu solennel d’offrir une couronne précieuse à la Vierge et à son Fils, si Paimpol est épargnée par les bombardements. Ce qui sera le cas…

Les paroissiens offrent nombre de leurs bijoux pour la fabrication de ces couronnes, qui seront terminées en 1946.

Certains mobiliers anciens sont classés Monuments Historiques, tels qu’un remarquable triptyque flamand du 15ème siècle et un tableau de l’école espagnole du début du 17ème siècle représentant la mise au tombeau du Christ.

Le Pardon annuel de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a lieu le 1er dimanche de décembre, et le Pardon des Islandais le 2ème dimanche de juillet.

 

Église de Plounez

Plounez est une paroisse primitive dont le nom n’apparaît dans les archives (1237) que longtemps après sa fondation. Elle a pour trêve le village de Paimpol et est appelée parfois Plounez-Paimpol. Elle dépend de l’évêché de Saint-Brieuc.

L’église actuelle de Plounez est la première des églises nouvelles, de style « néogothique », de la région. Elle est due à Ernest Le Guerrannic, architecte diocésain (1831-1915). Elle est construite de 1892 à 1895, sur l’emplacement de l’ancienne église, qui ne datait que de 1818. Elle est dédiée à Saint-Pierre, la paroisse étant dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours.

Sa construction est l’expression d’une volonté municipale et paroissiale très forte qui parachève une transformation complète du bourg. Après s’être dotée de 2 écoles, d’une mairie et d’un presbytère tout neufs, Plounez érige en son centre, et au milieu d’un cimetière agrandi et rénové, une imposante église de style néo-gothique.

En 1944, les vitraux de l’église sont complètement détruits par les bombes tombées à proximité. Ils sont restaurés en 1947 par l’atelier parisien de Carl Mauméjean.

Cette église contient plusieurs ex-votos marins, tous protégés au titre des Monuments Historiques.

Le pardon annuel a lieu le 1er ou 2ème samedi de Juillet.

 

Chapelle de Kergrist

Un premier bâtiment aurait été érigé dès le 8ème siècle à cet endroit sur une zone reconnue d’occupation romaine. Construite en granit au 17ème siècle, la chapelle est entourée d’un espace clos qui comprend un calvaire (inscrit aux Monuments Historiques). Bâtie en vue du Trieux, elle servait d’amer (point de repère pour la navigation) aux marins.

Elle est solennellement consacrée en 1603 par l’évêque de Saint-Brieuc assisté de l’abbé de Beauport. Au cours des siècles, elle subit de nombreuses restaurations qui entraînent la perte de l’aile Sud.

A la Révolution française, la chapelle et son cimetière sont vendus comme « bien national » à un cultivateur de Plounez. Elle est rendue au culte en 1807 et fait l’objet d’une importante restauration en 1868.

On découvre dans la chapelle des éléments de décoration datant du 15ème siècle (porte), du 16ème siècle (fenêtre), les autres pièces datent principalement du 18ème siècle.

Le Pardon de la chapelle de Kergrist a lieu chaque année au mois de mai.

 

Chapelle Sainte-Barbe

Construite au 17ème siècle, la chapelle est vendue en 1794, comme bien d’église.

Elle est entourée d’une enceinte en pierre où se trouvait auparavant le cimetière.

A l’extérieur de celle-ci se trouvent un calvaire (Inscrit aux Monuments Historiques depuis le 31 mars 1926) et une cave dans laquelle étaient entreposés les dons en nature des fidèles. Cette dernière est ensuite transformée en oratoire abritant une statue de Sainte-Barbe.

L’entrée de la chapelle est surmontée d’une niche abritant également une statue de Sainte-Barbe.

En 1829, la chapelle est rendue à la Paroisse de Kérity, les propriétaires en ayant fait don au Conseil de Fabrique. En 1908, le Recteur de Kérity fait faire d’importants travaux pour embellir la chapelle : un porche et un clocher sont rajoutés et une nouvelle cloche est mise en place.

Son pardon a lieu chaque année le jeudi de l’Ascension.

 

Chapelle de Lanvignec

Selon la légende, Vignoc ou Winoc, 3ème fils de Juthaël, roi de la Domnonée (royaume du Nord de l’Armorique) se serait établi dans les environs au 6ème siècle. Voilà pourquoi ce site, cette terre de Winok, Lan Winok, serait devenu Lanvignec.

Au 12ème siècle, la Paroisse de Lanvignec est une enclave de l’Evêché de Dol. Dès le 13ème siècle, elle devient une trève de la Paroisse de Perros-Hamon (Ploubazlanec) et dépend alors de l’Abbaye de Beauport.

La chapelle actuelle est érigée au 16ème siècle. Ses vitraux proviennent de l’ancienne église de Paimpol (n’hésitez pas à aller voir la « Vieille Tour » Square Botrel, à Paimpol pour connaître son histoire…).
La chapelle est entourée d’un cimetière, où l’on peut trouver la tombe de M. Louis Morand, premier armateur des pêches à Islande.
Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1964.

Le Pardon annuel de Notre-Dame de Lanvignec a lieu le Lundi de Pâques.

 

La Vieille Tour

La Vieille Tour est le clocher de l’ancienne église de Paimpol ; avant la Révolution, Paimpol était une trève (succursale) de la paroisse de Plounez.

L’église et le cimetière alentour dépendaient alors du seigneur de Kerraoul. Lors de la nuit de noël, il y recevait une oie rôtie et deux bouteilles de vin avant d’assister à la messe de minuit.

L’église existait dès le XIVème siècle ; mais le clocher en pierre de taille fut construit au XVIème siècle et surmonté d’une flèche entre 1760 et 1780. À la base de la tour on peut remarquer des piliers taillés dans une roche volcanique de couleur verte : la spilite de Paimpol.

Le cimetière qui l’entourait fut désaffecté. L’église fut démolie pendant la guerre de 1914-18, à l’exception du clocher préservé grâce à l’intervention d’Armand Dayot (1851-1934), inspecteur des Beaux-Arts né à Paimpol, qui obtint son classement en 1916.

Face à la Vieille Tour se dresse un monument édifié en 1928 à la mémoire de Théodore Botrel (1868-1925), auteur de la célèbre chanson « La Paimpolaise » écrite en 1895.

 

La pointe de guilben

En empruntant le sentier des douaniers (GR34) qui borde la côte en direction de Ploubazlanec vous serez menés vers la Pointe de Guilben, longue langue de terre et de roches s’élançant vers le large où vous pourrez apercevoir, à marée basse, les immenses étendues de sable allant jusqu’à la Pointe de Plouézec.

 

 

Le petit train touristique

Pendant la saison, le petit train touristique vous fait découvrir Paimpol, son domaine maritime.

Cette balade au départ du quai de Kernoa sur le port commence par la visite des deux bassins à flot situés au cœur de la ville, elle se poursuit en longeant la baie de Kérity, le secteur de Poulafret puis vers la pointe de Guilben où l’on peut découvrir ses points de vues remarquables.

La visite est accompagnée de commentaires.

 

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